Le nom "DaoZen" est né de la rencontre entre deux philosophies millénaires qui m’inspirent profondément : le Dao, voie de la sagesse chinoise, et le Zen, ancrage dans l’instant présent issu de la tradition japonaise. Ces deux univers résonnent avec mon parcours de vie, ma manière d’habiter le monde et ma vision de l’harmonie.
Le Dao, que l’on écrit aussi Tao, est au cœur de la pensée chinoise. On le traduit souvent par « la voie » ou « le chemin ».
Mais il est bien plus qu’un simple concept : il représente le souffle vital qui anime tout ce qui existe, l’énergie qui relie et traverse l’univers, qu’il s’agisse du visible ou de l’invisible, de l’animé comme de l’inanimé.
Le Dao est considéré comme « la mère du monde », le principe créateur de toute chose. Indescriptible par essence, il échappe aux mots, mais se manifeste partout : dans la nature, dans les cycles de la vie, dans l’harmonie subtile entre les contraires. Symbole d’équilibre, il invite à suivre un chemin juste, en accord avec les lois naturelles.
On le représente par le taìjítú, plus connu sous le nom de Yin-Yang, où l’unité émerge de la dualité. Il nous rappelle que tout est relié, que la lumière existe grâce à l’ombre et que chaque polarité porte en elle une part de son contraire.
Choisir ce nom, c’était aussi ouvrir un nouveau chemin professionnel et personnel, une nouvelle voie qui m’invite à marcher en cohérence avec ma mission de vie.
Et comme un clin d’œil du destin, ce centre s’élève à deux pas d’un charmant petit passage…
Il n’y a décidément pas de hasard.
Le Zen se déploie dans l’Ensō, ce cercle tracé d’un seul geste en calligraphie japonaise.
Il incarne l’illumination, la simplicité, la force intérieure et l’harmonie.
Tracer un Ensō, c’est s’ancrer dans l’instant présent, laisser le mental s’apaiser pour permettre à l’essence véritable de se manifester.
Ouvert ou fermé, parfait ou imparfait, ce cercle nous rappelle que la beauté réside aussi dans l’imperfection et dans l’inachevé, car tout fait partie d’un grand tout.
À mes yeux, l’Ensō incarne la liberté, l’équilibre et la beauté de ce qui est authentique. Il relie le visible et l’invisible, le vide et le plein, le fini et l’infini. Il est à l’image de DaoZen : une invitation à vivre en conscience, à accueillir le présent et à avancer avec simplicité et justesse.
Dans la tradition japonaise, le Torii est une porte rouge qui marque l’entrée dans un espace sacré.
Il symbolise la transition, le passage d’un état à un autre. Traverser un Torii, c’est quitter le quotidien pour entrer dans un monde pur, habité par les
Kami, ces forces invisibles qui animent la nature et l’esprit.
Mais ce portail n’est pas seulement extérieur. Il est aussi intérieur.
Il nous invite à franchir nos propres seuils, à traverser nos zones d’ombre pour renaître à une nouvelle lumière. Chaque Torii représente une étape de
transformation, une métamorphose, une renaissance.
Il nous rappelle que la vie est un chemin jalonné de passages. Chacun d’eux nous guide vers plus de conscience, plus d’équilibre et plus d’harmonie.
Réunir le Dao, le Zen et le Torii, c’est unir la voie, l’instant et le passage. C’est tisser un fil entre sagesse universelle, présence consciente et ouverture vers le sacré.
DaoZen n’est pas seulement un centre. C’est une invitation à cheminer autrement. À trouver sa voie, à s’ancrer dans le présent, à franchir les portes intérieures qui mènent vers plus de sens et de lumière.
C’est l’esprit qui m’accompagne, et que j’ai à cœur de partager.